A la découverte de nos membres ! C’est au tour de l’UPGE
2023 : une année riche pour l’Union professionnelle du génie écologique
Fédération des entreprises du génie écologique créée en 2008, l’UPGE rassemble une centaine de bureaux d’études et entreprises de travaux qui développent et mettent en œuvre des projets favorisant la résilience des écosystèmes. Il s’agit aussi bien de TPE que de PME, de grands groupes de travaux publics et de sociétés d’ingénierie. L’UPGE travaille également en partenariat avec de nombreux acteurs : FNTP, UNEP, CINOV, SYNTEC, maîtres d’ouvrage, représentants de collectivités, Etat (OFB) et services déconcentrés, associations, organismes de recherche, etc.
L’UPGE s’appuie sur trois types d’instances, explique Thomas Redoulez, son délégué général :
- des groupes de travail thématiques nationaux qui œuvrent à élaborer et conduire un plan d’action dans chacun de leurs domaines (sols, zones humides, espèces invasives, biodiversité urbaine, planification écologique…),
- des commissions régionales qui développent des plans d’actions plus territoriaux
- et des commissions nationales pour piloter la structuration de la filière en particulier en matière d’études et de travaux.
« Nous avons également un comité de pilotage chargé de la formation car nous développons depuis plusieurs années tout un catalogue de formations en génie écologique et biodiversité ». Ces formations sont proposées en intra-entreprises, interentreprises ou sur demande en fonction des besoins.
Cette année 2023 est marquée par plusieurs travaux et engagements importants.
D’une part, après avoir contribué à la qualification Kalisterre qui certifie les entreprises réalisant des travaux de génie écologique, l’UPGE travaille sur un autre outil destiné à certifier les projets. Ce nouvel outil permettra de vérifier si un projet a bien suivi la mise en place de la norme NF X10-900 de 2012 et révisée en 2017 et fin 2022* pour être applicable à tous les milieux (et non plus les seuls cours d’eau et zones humides) et pour prendre en compte les plus récentes évolutions.
*Norme NF X10-900, Biodiversité et génie écologique – Méthodologie de conduite de projet en faveur des écosystèmes, octobre 2022.
De plus, étant très impliquée dans la démarche ZAN (zéro artificialisation nette), l’UPGE travaille sur des démonstrateurs devant permettre d’intégrer les fonctions des sols dans les opérations d’aménagement. Ces démonstrateurs serviront à tester les méthodes à déployer.
Dans un tout autre domaine, l’UPGE réalise un diagnostic Emploi / Compétences de la filière du génie écologique, l’idée étant de répondre aux besoins de recrutement des professionnels de la filière. Le document (état des lieux, prospective et préconisations) est prévu pour la fin du premier semestre.
Notons aussi que, après avoir créé avec l’ESTP un post-master spécialisé « Maîtrise d’œuvre en travaux de génie écologique » à la rentrée 2022, l’UPGE va lancer une chaire d’enseignement et de recherche avec l’ESTP et AgroParisTech, l’objectif étant d’intégrer le génie écologique dans la construction. Parmi les premiers partenaires industriels confirmés figurent les groupes Vinci et Eiffage.
Enfin, d’une manière plus globale, l’UPGE devrait lancer le premier salon national dédié au génie écologique dans le courant de l’année 2024.
Auteur : Hélène Bouillon-Duparc