Bâtiment – contraintes thermiques et d’optimisation carbone | Actu-Environnement
Source | Actu-Environnement, partenaire du PEXE
Les enveloppes des bâtiments à usage tertiaire peuvent contenir une vingtaine de matériaux différents, ce qui rend complexe le calcul de leur optimisation carbone.
➡️ Grâce à l’outil ecale.io du bureau d’études spécialisées Acora, retour sur la façon dont l’enveloppe d’un bâtiment tertiaire est aujourd’hui pensée et conçue, en neuf comme en réhabilitation, après de nombreuses évolutions ces 20 dernières années.
De 2012 à 2020
L’évolution des réglementations à travers le temps explique les changements de matériaux pour la conception de l’enveloppe des bâtiments.
Par exemple, la Réglementation Thermique (RT) 2005 est complétée par la RT2012, qui vient accélérer l’approche de la performance énergétique des bâtiments tertiaires par le thermique, pour laquelle l’isolation par façades vitrées fonctionne assez bien.
Atteindre les résultats demandés par la Réglementation Environnementale (RE) 2020 en faisant des façades vitrées se révèle compliqué, car le poids carbone se trouve surtout dans le verre. Cette nouvelle réglementation prendra en compte tout le cycle de vie du bâtiment, et donc l’entièreté des éléments constituant l’enveloppe de ce dernier.
Optimisation carbone multifactorielle
La taille du bâtiment (surtout en terme de hauteur) influe énormément sur le type et la quantité de matériaux qui seront utilisés pour sa construction. En fonction de la grandeur d’une structure, le poids carbone le plus élevé peut être celui de l’isolant (pour un petit bâtiment), ou celui de l’ossature (pour un bâtiment plus important).
Trouver la bonne combinaison de matériaux pour correspondre aux réglementations et aux objectifs d’optimisation carbone est une équation complexe à résoudre.
Question de la réhabilitation
RT2012 et RE2020 sont des réglementations valant pour la construction de bâtiments neufs. Mais en réhabilitation, aucune réglementation vraiment contraignante n’existe (à noter quand même le décret Tertiaire qui impose de réduire les consommations).
C’est donc un travail autour de l’introduction des valeurs bas carbone dans les stratégies RSE qui est envisagé, afin d’emporter l’adhésion des structures propriétaires des bâtiments.
Le réemploi fait aussi partie des cartes à jouer. En effet, l’ADEME annonçait en mars 2022 dans son « Rapport sur le réemploi des matériaux de construction » que ceux-ci ne représentaient que 1 % des matériaux utilisés.
En addition d’un diagnostic « Produits, équipements, matériaux et déchets » (PEMD), obligatoire dans les bâtiments de plus de 1 000m² depuis la promulgation de la loi Agec, le bureau d’études spécialisées Acora compte utiliser les connaissances acquises par ses collaborateurs chantier après chantier, sur le sujet du réemploi, afin de proposer des actions adaptées.
Petit plus, on commence enfin à voir les études de réhabilitation se faire sous l’angle carbone, par exemple avec le label BBCA rénovation.
➡️ La place du bâtiment lors des événements du PEXE
Matinée : rencontre Ecotech Territoires d’Ile-de-France le 7 juin prochain
- Des solutions concrètes pour des villes plus vertes : gestion des eaux pluviales, confort thermique, alimentation durable et biodiversité (Paris&Co et ville de Noisy-le-Grand, Roofscape et Ville de Paris, Paris Ouest la Défense et Fullsoon)
Après-midi : vitrines de l’innovation – solutions innovantes mises en œuvre sur les projets de la Solideo et sur les ouvrages olympiques
- Concevoir des bâtiments efficients et circulaires (Backacia, Ephémère Square, Kiwood, SAS Minimum – Le Pavé, Tequoya, Terrao)
➡️ La place du bâtiment lors des événements des réseaux du PEXE
- Build&Connect
- Build&Connect Summit le 12 et 13 juin 2024
- CD2E
- 6ème édition des Rencontres de l’éco-transition le 4 juillet 2024