Bilan de la Matinée Ecotech Santé Environnement du 14 septembre 2020
La Matinée Ecotech Santé Environnement du 14 septembre dernier organisée par le Ministère de la Transition Ecologique, l’ADEME, le PEXE et Green News Techno avait pour but de mieux appréhender les expositions aux polluants environnementaux.
La rencontre a débuté avec une rapide intervention du biochimiste et biologiste Richard Barouki.
Ce dernier travaille sur la toxicité des substances et son impact sur la vie humaine révélant l’inégale répartition de la pollution dans le monde. Il suggère également de lancer de plus amples recherches sur les pathologies chroniques liées à l’environnement.
Table ronde avec :
- Anne Ruas, Coordinatrice Equipement « sense-city » de l’Université Gustave Eiffel,
- Julien Caudeville, Responsable Evaluation des risques sanitaires de l’INERIS,
- Corinne Mandin, Responsable division Expologie au CSTB/OQAI
- et Grégory Lemkine, Association France Eau Biosurveillance.
Les sujets abordés sur les risques affectant l’environnement :
- Les conséquences de l’exposome,
- L’intégration des bioessais soit l’exploitation de données, aux côtés des solutions,
- L’évolution de la réglementation,
- Les perturbateurs endocriniens,
- La connaissance des matériaux dans un contexte d’économie circulaire,
- La transformation des polluants en composants moins polluants,
- La structuration d’une communauté exposome.
Pitchs besoins et solutions avec la participation de plusieurs laboratoires, entreprises et donneurs d’ordres
- Meersens : Start-up lyonnaise améliore la santé des populations grâce à la technologie et le traitement de données environnementales et humaines via l’application Meersens.
- eLichens : Start-up offrant des nouveaux capteurs et services uniques et innovants pour la mesure de la Qualité de l’Air.
Mission : mesurer les particules, imager les pollens pour informer les gens de la qualité de l’air grâce à des applications de mesure de l’air. - Iumtek : Start-up qui conçoit des instruments de mesure environnementaux performants (analyseurs chimiques LIBS : Laser Induced Breakdown Spectroscopy). Le but principal est de compter chaque nanoparticule, tout en respectant la réglementation.
- SAGE IMT Lille-Douai : Centre de recherche et d’innovation énergie et environnement qui travaille sur la qualité de l’air : identification des sources, compréhension des mécanismes de transformation des polluants de l’air et apport de solutions.
- Microbia environnement : Leur mission est d’anticiper et faciliter l’aide à la décision pour être proactif face aux menaces toxiques.
- Novaptech : La société française sélectionne et caractérise des aptamères (ADN) pour ses clients académiques et industriels, dans les domaines de la santé, de l’environnement, de l’agro-alimentaire.
- MicroP : La société trouve des techniques de détection alternatives. Elle utilise des anticorps non conventionnels pour rendre adaptable et réaliser des tests plus facilement.
- La Solideo : la société de livraison des Ouvrages Olympiques, une gouvernance au service des JO de Paris 2024, a un enjeu sur l’exposition aux polluants.
Patricia Blanc, directrice générale de l’Agence de l’eau Seine-Normandie a présenté les enjeux du 11e Programme d’intervention 2019-2024.
L’AESN oeuvre pour préserver la qualité de l’eau sur le bassin de la Seine et des fleuves côtiers normands. Elle est un établissement public de l’État, financeur de projets.
La rencontre s’est finalisée par la signature d’une convention entre Patricia Blanc, Directrice générale de l’Agence de l’eau Seine-Normandie et Jean-Claude Andréini, Président du PEXE.