Ea éco-entreprises est un réseau d’acteurs, majoritairement TPE et PME, basé en Région Sud – Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Il compte aussi des laboratoires et centres de recherche et travaille en collaboration avec plusieurs collectivités.
« Notre objectif, précise Cristina Casian, sa directrice, est de fédérer les éco-entreprises, de porter une voix unique auprès des donneurs d’ordres publics ou privés et d’aider ces éco-entreprises à se développer au niveau régional, national ou même international. Notre côté multi-filières (déchets, sols, biodiversité, eau, énergie…) est une caractéristique forte et nous mettons l’accent sur cette spécificité. Nous favorisons les collaborations entre nos membres, le réseautage et nous nous appuyons sur un ancrage territorial fort avec également quelques acteurs d’autres régions ».
Le réseau met l’accent sur la coopération, la connaissance des acteurs (cf. besoins, souhaits, contraintes), le tout dans l’objectif commun de contribuer à la transition écologique et énergétique du territoire et au développement économique de ses adhérents. Ses 162 membres, qu’ils soient bureaux d’études, startups ou autres, apportent leur savoir-faire, leur expertise et leurs technologies innovantes.
Une nouveauté en 2024
Depuis le lancement de la phase 5 des pôles, Ea est devenu antenne régionale du pôle Aqua-Valley : il représente des acteurs de la filière Eau en Région Sud. Dans ce cadre, il travaille en collaboration étroite avec les services de la Région, des « gros » tels que Veolia, Suez, Société du Canal de Provence et des plus petits qui portent des technologies innovantes, afin de créer de la valeur.
Parallèlement à cela, Ea éco-entreprises poursuit en 2024 ses actions d’animation et de réseautage avec, entre autres, l’organisation d’événements thématiques comme un colloque sur les biodéchets en mars, un autre sur la décarbonation et, en septembre, la 3e édition de son colloque « Achats publics et transition écologique » qui sera axé sur le BTP.
Le cluster souhaite aussi mettre l’accent cette année sur les questions d’emploi et de formation, « un sujet qui tient à coeur de beaucoup de nos adhérents, souligne Cristina Casian. C’est ainsi qu’il va créer une dynamique avec ses acteurs autour d’un groupe de travail spécifique, l’idée étant de réfléchir sur la manière de mieux accompagner la transition par le biais de la formation. « Nous envisageons de travailler avec des acteurs régionaux de l’écosystème et de nous imprégner des actions du Pexe dans ce domaine. Ceci devrait passer par deux types de collaborations, l’une pour aider nos entreprises dans leurs recherches de compétences en lien avec leurs sujets (travail en amont) et l’autre, plus axée sur les bureaux d’études que nous comptons parmi nos membres et qui pourraient eux-mêmes proposer des formations ».
Bref, l’agenda d’Ea éco-entreprises est très varié : « on essaie de répondre aux attentes de chacun de nos membres ». Dans cette optique, le réseau dresse sa feuille de route avec les acteurs qui le soutiennent : région, métropoles, entreprises avec lesquelles il travaille. Et il propose un accompagnement individuel à l’émergence de projets en lien avec les financements qu’ils peuvent obtenir (Agence de l’eau, Bpi, Ademe, région, Europe, etc.), l’équipe comptant un chargé des innovations et un Point de Contact National Horizon Europe qui représentent un lien fort avec l’ensemble de l’écosystème.