Rencontre écotechnologique Efficacité énergétique dans l'industrie
Jacques Larrouy
Directeur des partenariats industriels, Association des Instituts Carnot.
Vous êtes impliqué dans la programmation des rencontres écotechnologiques avec le PEXE depuis 2013. Selon vous, quels sont les points forts de cet évènement ? Qu’est-ce que vous y trouvez ?
Ces Rencontres sont un moyen simple et direct pour enclencher des partenariats entre des entreprises et des laboratoires de recherche publics. Cela va vite, c’est efficace, on se comprend car on se retrouve autour de problèmes pratiques. Les chercheurs apportent des compétences et des pistes de solution qui entrent en résonance avec les besoins rencontrés sur le terrain par les entreprises.
A chaque nouvelle Rencontre, on a ce même étonnement et ce même enthousiasme devant la richesse de l’offre technologique et des solutions proposées. Nous avons adopté le principe de présentations technologiques très courtes (5 minutes chacune) pour dresser un éventail de l’offre. Ensuite, l’essentiel de la matinée est dédié à des échanges entre chaque représentant d’entreprise et les chercheurs qui lui semblent pouvoir contribuer à son besoin d’innovation. Ce premier contact ouvrira, dans la foulée, à des échanges plus approfondis qui auront lieu dans l’entreprise ou au laboratoire.
Le 30 juin prochain se déroule la rencontre écotechnologique Efficacité énergétique dans l’industrie. Pouvez-vous nous présenter cette nouvelle rencontre ?
Il y a une effervescence d’idées et de pistes pour améliorer l’efficacité énergétique dans la production industrielle. En pratique, il est souvent question d’économies de 10 à 30% sur la facture énergétique, sans parler de l’optimisation de la production (plus simple, plus rapide, plus propre). Cela s’adresse à toute entreprise industrielle mais on vise ici plus spécifiquement les sociétés d’ingénierie, qui interviennent auprès de l’industrie pour optimiser la production, les fabricants et installateurs de composants et de systèmes (nouveaux capteurs et dispositifs de contrôle et de monitoring), et toutes les entreprises qui développent ou éditent des outils logiciels pour le traitement de données, le monitoring ou l’aide à la décision.
Quel message voulez-vous adresser aux éco-entreprises qui s’intéressent à l’innovation dans le domaine ?
Je dirais, en particulier aux PME qui n’ont pas encore eu l’expérience de coopérer avec la recherche publique, qu’il faut y aller, il faut prendre de premiers contacts, se rendre compte de tout ce que les chercheurs peuvent apporter. Il y a aujourd’hui une ouverture extraordinaire pour des partenariats ponctuels ou plus réguliers entre la recherche publique et les petites entreprises qui ont besoin d’adapter et de muscler leur offre.