Encourager les exportations

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Encourager les exportations

 

Le développement de son activité à l’export est à la fois complexe et risqué. Cela nécessite beaucoup de préparation et des coûts importants.
Dans un marché mondial de l’environnement en pleine expansion la France perd des parts de marché depuis quelques années.
Le PEXE, suite à une étude du tissu productif, est arrivé au constat que seules 8% des éco-entreprises en France sont actives à l’export. Ce pourcentage faible est encore plus parlant à l’aune d’un autre constat : 70 % des entreprises ne tentent l’expérience de l’international qu’une fois.
Il est donc nécessaire de se coordonner pour réduire les risques inhérents à la conquête de marché à l’export.
Formation à l’export, identification de la demande, singularisation par des offres intégrées, sont autant de problématiques auxquelles les réseaux d’éco-entreprises ont été confrontés et pour lesquelles des initiatives ont été prises pour y répondre.

C’est un enjeu majeur pour la promotion du savoir-faire des éco-entreprises françaises.

Mobiliser l’offre française.

Le Club ADEME International, réseau d’éco-entreprises dédié à l’export, accompagne les projets innovants de ses membres à l’international en coordonnant les actions et en mobilisant les acteurs institutionnels. A titre d’exemple dans le cadre de la réalisation d’une étude de faisabilité (Fasep) pour la ville nouvelle de Chrafat au Maroc, le club s’est mobilisé très rapidement afin d’aider les porteurs de projet dans leurs actions de coordination avec les actions portées par l’ADEME au Maroc. Des réunions régulières ont été organisées notamment dans le cadre des salons Pollutec Maroc afin de mettre en avant les questions d’efficacité énergétique et de ville durable. Pour mobiliser l’offre française complémentaire, ont été organisées des missions communes entre le Club ADEME International et les porteurs du projet. Le Club ADEME international a mobilisé au plus large les acteurs français de la ville durable sur la restitution de l’étude finale permettant au-delà de ce projet de se servir de cette expérience comme d’un levier pour le futur.

Export - Brown Hanging Cargo Container.

CD2E : La collaboration inter-clustering au service de l’exportation

La collaboration inter-clustering à l’international est essentielle pour échanger sur les bonnes pratiques, développer les filières et les projets collaboratifs mais aussi accroitre la visibilité de la filière et celle d’une région.

Ces échanges inter-clusters rejoignent les coopérations économiques européennes et décentralisées qui permettent aujourd’hui d’aller encore plus loin dans les collaborations inter-clusters et territoires.

Sous l’impulsion du Conseil Régional Nord-Pas de Calais, des coopérations économiques décentralisées sont développées avec le CANADA, le BRESIL, le MAROC et la TUNISIE dans le but de construire des partenariats au fil d’actions concrètes visant à rapprocher les acteurs des territoires impliqués dans les dynamiques de développement durable (collectivités, éco-entreprises, laboratoires..) et de favoriser les transferts technologiques et de connaissances afin de contribuer à la reconversion économique et aménagement durable de ces territoires.

Sa mise en œuvre dans le domaine de l’environnement repose sur 3 axes :
– Développer les contrats de croissance partagée dans le domaine des éco-technologies avec des clusters en environnement à l’international.
– Promouvoir une offre de coopération régionale auprès des membres du CD2E et TEAM2 sur un accompagnement individuel et collectif à long-terme en lien avec partenaires locaux à l’international.
– Développer des actions de rapprochement entre éco-structures (éco-entreprises, laboratoires, collectivités) régionales et internationales pour favoriser l’émergence de partenariats technologiques et commerciaux.

La coopération initiée en 2011 avec le Québec par exemple a permis le rapprochement d’acteurs mais aussi le développement de projets innovants et durables. Après trois missions, cette coopération a pu compter sur la participation de plus de 30 entreprises, ainsi que 25 jeunes entrepreneurs et plus de 15 organisations françaises et québécoises.
Cette coopération a aussi permis la conclusion d’une entente d’échange technologique entre une entreprise française et québécoise, un accord de partenariat entre centres de recherche, ainsi que sur l’implantation d’une entreprise française en sol québécois. Après deux années de coopération, les deux réseaux peuvent envisager deux autres années encore plus prometteuses avec la force de leurs nouveaux réseaux et missions dans leurs régions.
Cette démarche est développée de manière similaire avec le Maroc, la Tunisie et le Brésil. Après avoir défini, les thématiques de collaboration, les échanges se déroulent par différents échanges en région lors d’événements forts comme le congrès européen sur les écotechnologies et le congrès international sur l’ACV.

Des visites d’entreprises, des rencontres d’affaires individualisés, des mises en relation entre entreprises et laboratoires permettent aujourd’hui d’accompagner sur du long-terme les éco-entreprises, laboratoires et collectivités avec des partenariats internationaux gagnant-gagnant (avec d’autres structures et clusters similaire au cd2e).
Pour en savoir plus : http://www.cd2e.com/nos-actions/internationalisation
Coordonner l’offre française.

PEXE : des groupes d’actions pour organiser la mobilisation des éco-entreprises à l’export. L’association s’est donné comme objectif d’accompagner une proportion accrue d’éco-entreprises vers l’obtention de contrats sur les marchés internationaux. Pour cela les membres se sont constitués, dès la création, en « groupes d’actions export » : l’acteur le plus légitime à assurer la mobilisation des PME à l’international sur une destination ou un secteur d’activité donné, se voit confié la charge du développement export de ces entreprises pour le compte national. Chacun agit ainsi pour l’ensemble des PME françaises et non plus pour ses seuls membres, régionaux pour la plupart.
Première conséquence de cette organisation, les délégations d’entreprises qui composent une mission export sont bien plus importantes, l’organisation d’une mission étant relayée chez tous les autres membres.
Les plans d’actions de chacun sont également coordonnés, l’organisation par groupes d’actions rendant plus lisible les compétences de chacun sur un secteur d’activité ou sur une zone géographique.
Dernier avantage, chacun tire profit des contacts établis de longue date sur un pays cible. Ils ne profitent pas aux seuls membres d’un réseau.
Sept groupes d’actions sont aujourd’hui actifs dans le PEXE : Chine, Inde, Eau/marchés émergents, ENR, aménagement durable, déchets et qualité de l’air.
Les porteurs de ces groupes sont renforcés dans leurs actions, ce peut être des missions, salons ou des actions de promotion des capacités de l’offre française au plan mondial. Ils établissent des liens durables avec des pays prioritaires en travaillant avec des partenaires locaux. De manière générale, on peut dire que ces groupes d’actions concentrent les efforts et évitent les dispersions. Ils sont suivis par UBIFRANCE.