Capenergies : l’innovation pour la transition énergétique

Le pôle Capenergies anime depuis 2005 un écosystème de petites, moyennes et grandes entreprises, laboratoires de recherche et organismes de formation pour faire émerger sur le territoire des solutions innovantes dans les domaines de l’énergie jusqu’à leur mise sur le marché. Il facilite l’orientation vers les financements publics régionaux, nationaux ou européens et les financements privés. Et il propose une aide au recrutement et à l’évolution des compétences. Le pôle compte 530 membres répartis sur les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse, Monaco et via des partenaires en Guadeloupe et à la Réunion et quelques autres hors périmètre.

La mission de Capenergies est encore plus prégnante dans le contexte actuel de multi-transitions : transition énergétique, environnementale, climatique et numérique. Elle est d’autant plus fondamentale que l’énergie est au coeur de l’activité économique et sociale et qu’une crise géopolitique s’est ajoutée à la crise climatique, d’où une accélération sur les énergies renouvelables et la relance du nucléaire, avec la mise en place d’une planification écologique en plus de la préparation de nouveaux textes majeurs comme la SNBC et la PPE.

« Tout ceci nous a conduits à actualiser notre stratégie, explique Anne-Marie Perez, la directrice générale du Pôle. De fait, Capenergies travaille sur six des dix priorités de France 2030. Nous avons fait évoluer nos domaines d’activités stratégiques ». C’est ainsi que sont mises plus en avant les questions de sobriété et d’efficacité énergétique, la décarbonation des usages (industrie, bâtiment, mobilité, agriculture), la production d’énergies et d’hydrogène bas carbone et l’optimisation des infrastructures et des réseaux (pilotage, stockage, bornes de recharge ou d’avitaillement…). Le pôle travaille aussi sur trois axes plus transverses : la digitalisation (importance de la cybersécurité dans l’énergie et la mobilité), l’économie de la ressource et l’ambition de rendre la transition écoénergétique plus désirable car pour être mise en œuvre, la technologie doit d’abord être acceptée.

Auteur : Hélène Bouillon-Duparc