Réseaux, clusters et pôles de compétitivité

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Réseaux d’entreprises, clusters et pôles de compétitivité

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De nombreuses initiatives ont été prises sur l’ensemble du territoire pour favoriser la structuration de la filière. Cette structuration est une priorité pour répondre aux défis du développement des éco-entreprises.

Il s’est en effet avéré nécessaire de fédérer tous les acteurs de la filière pour créer une dynamique forte, assurer leur cohésion, créer des coopérations et la diffusion de bonnes pratiques.

Ces réseaux font profiter les entreprises de leur expérience et aident les territoires à trouver leurs spécificités afin de se démarquer notamment à l’international.
L’objectif principal est simple : il s’agit d’atteindre, par le regroupement, une taille critique suffisante pour développer l’activité des éco-entreprises.

De la mutualisation de l’information à la veille réglementaire, de la diffusion des appels d’offres à l’accompagnement des entrepreneurs vers les bons dispositifs d’aides, les réseaux d’éco-entreprises permettent de mettre en relation les différents acteurs et de susciter des projets collaboratifs.

Ces réseaux permettent aussi de faire le lien entre les attentes des PME, qui remontent difficilement, et les pouvoirs publics et de faire connaitre les dispositifs mis en place à leur attention mais qui sont souvent mal connus par leurs destinataires.

De nombreux territoires se sont dotés de réseaux d’éco-entreprises. Ceux-ci peuvent être portés par des chambres de commerce et d’industrie, c’est le cas de la région Champagne-Ardenne, la Lorraine, Midi-Pyrénées, l’Alsace, ou encore de la CCI Paris Île-de-France. D’autres réseaux sont également à l’initiative d’acteurs territoriaux, tels que des conseils généraux, EPA ou communautés de communes, tels que le club des éco-activités de Sénart ou le réseau des éco-acteurs du Val-de-Marne. C’est dans ce contexte que se développe actuellement la filière Eau de la Réunion, portée par l’Agence de développement économique. Ces réseaux n’ont généralement pas d’existence juridique propre.

D’autres réseaux existent sous forme d’associations dans lesquelles se regroupent tous les acteurs intéressés au développement de la filière : une majorité d’entreprises mais également laboratoires de recherche, acteurs publics territoriaux, parfois écoles et centres de formation. Citons le cas de Bretagne éco-entreprises, l’APPEL en région Rhônes-Alpes, CD2E dans le Nord-Pas-de-Calais, EA éco-entreprises en région PACA, ou encore le pôle des éco-industries de Poitou-Charentes, le pôle Environnement du Limousin, le Vivant et la Ville et Novagreen.

Équipe
Certains de ces regroupements sont spécialisés par secteur d’activité, c’est le cas de SWELIA, implanté en Midi-Pyrénées, qui rassemble des entreprises du secteur de l’eau. D’autres regroupements encore, sont centrés autour d’un levier de développement pour l’entreprise :
– l’export avec le Club Ademe international ou le CAFI, Club d’affaires pour les éco-entreprises intéressées au marché indien ;
– l’innovation avec DURAPOLE ou E2IA (éco-entreprises pour l’innovation en Auvergne)
– le développement commercial avec le Groupe proECO², rassemblement de 44 entreprises.
La pratique nous montre que ces réseaux ont un impact direct sur le dynamisme des territoires sur lesquels ils sont implantés.
Ces initiatives territoriales ont été renforcées par la mise en place du réseau écotech, réseau composé des 14 pôles de compétitivité spécialisés sur l’environnement, dont font partie, entre autres, Advancity, Axelera, Hydreos, DREAM, le pôle Eau, Pôle Mer PACA, TEAM² ou encore Trimatec.
En plus de ces initiatives territoriales, les syndicats professionnels du secteur participent à la structuration de la filière y compris en se régionalisant eux-mêmes (FEDEREC, UPGE, UPDS, SER, Syntec, FIMEA, GIAc, GIMELEC).
Parmi toutes ces démarches concourant au rayonnement de la filière nous avons fait le choix, afin de montrer la prise de responsabilité des acteurs, de souligner plusieurs initiatives récentes.

France Water Team, 4 réseaux allient leurs compétences pour exporter : les associations Swelia (Languedoc Roussillon), WSM (Midi-Pyrénées) et Éa éco-entreprises (PACA), toutes trois membres du Pôle de compétitivité EAU, ont associé leurs compétences et leurs réseaux sous la bannière France Water Team. L’objectif de ce groupement est de collaborer sur des actions de développement international des entreprises de la filière de l’eau, en cohérence avec le Pôle, en constituant à la fois une « marque » pour l’international et une offre conjointe pour l’accompagnement des entreprises de leurs réseaux à l’export afin d’afficher une meilleur visibilité des acteurs français. Dans le cadre de ce partenariat, chaque réseau contribue au programme et apporte ses compétences pour élaborer des actions « mutualisables » : formations, missions collectives, veille. Dans le même esprit collaboratif le réseau d’éco-entreprises de Lorraine a mis en place la pôle éolien lorrain.
Les Centres de coordination, d’expérimentation et d’application du génie écologique (CCEAGE). L’UPGE est en train de mettre en place ce dispositif de dimension nationale qui contribue à la structuration de la sous-filière du génie écologique (via l’appui, le montage et le suivi de projets collaboratifs) en permettant de tester, de modéliser et de diffuser de nouvelles méthodes, de nouveaux outils ou de nouveaux matériaux nécessaires au développement de la filière. L’objectif principal est de faciliter la croissance des entreprises et de démultiplier leur capacité de développement grâce à la mise en relation des différents acteurs du génie écologique (organismes de formation, réseaux scientifiques et entreprises). L’UPGE a choisi de s’appuyer sur les réseaux d’acteurs régionaux, dans un premier temps sur cinq régions-tests que sont les régions Bretagne, Lorraine, Centre, PACA et le département du Tarn.
Autre initiative récente, afin de mutualiser les ressources financières et humaines de différentes structures représentant des entreprises, le réseau Optics Valley, spécialiste des logiciels et un cluster, Durapole, spécialiste de l’environnement, ont noué un partenariat. Ce partenariat se traduit concrètement par un travail de promotion des éditeurs de logiciels dans le domaine de l’environnement. C’est la possibilité d’élargir le champ des partenariats possibles notamment à travers une plus grande représentation des différents maillons d’une chaine de valeur (techno provider, intégrateur, fournisseurs de services, end users). C’est aussi une opportunité d’élargir la gamme de services proposée aux entreprises des deux réseaux.